Boutons

samedi 10 septembre 2011

Croisière sur la Caldéra


Rythme grec dans la chambre 22 de l’hôtel Golden Star : il faut être prêt pour 10H45. Nous avons acheté des tickets pour une croisière en bateau autour de Santorin. Il faut quand même compter 20 minutes pour atteindre le vieux port : c’est très pentu. C’est resté pittoresque et folklorique avec les troupeaux d’ânes et de  mulets prêt à vous éviter les suées de la descente ou de la montée. En revanche, que vous soyez piétons ou non, les odeurs valent pour tout le monde. Dès le matin, c’est insoutenable par endroit. Il faut avoir les yeux rivés sur le sol pour éviter le pire. C’est décidé, ce soir nous remontons par le téléphérique. Nous embarquons à l’heure prévue, perdus parmi un groupe de mémés grecques très en forme au moins au niveau de la voix. Ca promet pour la journée ! Heureusement, le premier arrêt va vite les calmer. Le petit tour de 45 minutes en plein cagnard parmi les pierres de lave aura raison de la plus enthousiaste. Du coup le guide se consacre aux touristes étrangers et nous fait partager sa passion pour l’île. Parti dans ses explications, il en oublie un peu l’heure. C’est la panique. Il faut revenir au bateau au pas de charge. Pour lui pas de difficulté particulière, c’est un vrai cabri. Pour nous autres, c’est moins simple mais on fait le maximum pour le garder en point de mire. Un brin essoufflé et rougeaud, nous passons la ligne d’arrivée (le pont du bateau) en seconde position, doublés par un « vilain »petit chinois (« vilain » car sans préoccupation aucune pour sa femme, larguée loin derrière). Seconde halte, la piscine aux eaux chaudes qui attire beaucoup de monde. Nous repartons 15 minutes plus tard vers Thirassia, où le bateau nous dépose pour déjeuner. A chacun de trouver librement sa taverne. Nous nous éloignons le plus possible, au moins 100 mètres... Il faut dire que le port n’est pas très grand. Mais l’essentiel est là : nous avons perdu le groupe. Retour vers Fira en longeant la côte Ouest. Nous pouvons admirer de la mer les villages perchés et étagés que nous avons découvert hier lors de notre randonnée. C’est aussi joli et spectaculaire. A 17H, nous nous trempons dans la piscine de l’hôtel. Nous ne trainons pas trop car nous avons pour projet d’admirer le coucher de soleil sur la Calveira. Bien évidemment, attablés devant un verre dans un des innombrables bars panoramiques de Fira. C’est magnifique et à la hauteur de ce que nous en avons lu. Enchantés, nous profitons de Fira illuminée et retournons diner au resto testé la veille. Car trop bon ! Impossible de passer la dernière soirée à Santorin sans gouter au vin local, qui s’avère tout a fait buvable d’ailleurs. Retour à l’hôtel et à la dure réalité du voyage : il faut préparer et ranger nos valises. Demain, bonjour la Crète. 

La "gare" des ânes dans la descente du port



Le village de Fira sur les hauteurs, son petit port tout en bas



Vue de la mer du village d'Imerovigli



Sur le volcan



Les eaux chaudes de la Caldeira



Sortie de Thirassia



Le long de la cote



Coucher de soleil à Fira



Fira illuminée

vendredi 9 septembre 2011

Santorin : ballade le long de la Caldeira

Réveil sous la chaleur mais on se tient au programme prévu : à savoir la randonnée Fira vers Oia réputée très spectaculaire. Nous empruntons un sentier en balcon au dessus de la caldeira, qui offre pendant les 12 km un paysage magnifique. Nous traversons les petits villages de Firostefani et Imerovigli, tout proches de Fira. Quelques kilomètres plus loin Skaros puis le sentier est uniquement ponctué par la présence de petites églises blanches. Mieux vaut avoir prévu les chaussures fermées et le plein d’eau car les conditions de marche sont relativement difficiles. Beaucoup de graviers, de cailloux et d’ascensions sans aucune ombre. Nous mettons 4 heures sans nous presser avec de fréquentes pauses photos à rejoindre le village de Oia. Il est connu pour être le plus beau de Santorin. Les bus et les bateaux viennent nombreux y déposer le touristes pour y passer une heure ou deux. Pause déjeuner salvatrice et amplement méritée, avant de prendre le bus pour revenir à Fira. Les fous furieux pourront toujours faire le trajet dans l’autre sens mais pensez au 40° sans ombre ni air ! Pour 1,6 euro, vous êtes rentré 20 minutes plus tard. Il est 16H quand nous arrivons à l’hôtel, la piscine n’attend que nous !  On s’y jette tous les trois avec délice. C’est bien les vacances ! L’hôtel nous a conseillé un petit resto pour ce soir, nous le testons avec plaisir. Fin de notre première journée santorine. 


Notre hôtel, le Golden Star à Fira



Vue de Imerovigli le long de la Caldeira 



L'âne : animal indissociable de Santorin 



Le superbe village d'Oia









Quartier Monastiraki


Dernier jour à Athènes. Réveil programmé un peu plus tôt que les jours précédents. Il faut refaire les valises et rendre la chambre. Nous avons déjà vu avec la réception qu’il y avait une consigne à valises : bien pratique, car on n’imagine pas tirer nos valises toute la matinée dans les rues d’Athènes. Nous quittons l’hôtel à 9h.  En passant devant l’abri bus à destination de l’aéroport, (il a la bonne idée d’être tout prêt de l’hôtel), nous achetons les 3 billets pour cet après-midi. Le plan A constituant à prendre le métro a définitivement été abandonné, car hier il était en grève. C’est donc l’option « bus » que nous avons retenue : trajet  plus long mais plus sur.  Chacun notre petite photo avec les evzones, et c’est parti pour le dernier tour dans Athènes. But de la matinée : le cimetière des céramiques. Une chose très surprenante et surtout très agréable dans Athènes, l’abondance de rues piétonnes avec cafés et terrasses, coincées entre de très grandes avenues. Nous les empruntons dès que possible, quitte à faire des détours. Au hasard, nous  découvrons le quartier des antiquaires et brocanteurs en tout genre, bric à brac éclectique le long des trottoirs. C’est l’ancien bazar turc. Il y règne une atmosphère toute particulière, très loin de celle des terrasses des cafés branchés. Quelques centaines de mètres plus loin, le cimetière des céramiques. C’est le dernier ticket de notre pass. C’est le plus vieux cimetière de l’attique(6ème siècle avant JC). Seuls les citoyens dignes de cet honneur y étaient inhumés. Les plus fortunés reposent le long de l’allée des tombeaux, où de magnifiques stèles, statues et monuments funéraires se succèdent. Ce ne sont que des copies, les originaux sont préservés à l’intérieur du petit musée adjacent au site archéologique. Nous nous promenons tranquillement entre les tombes. Tranquillement car chaudement. Nous sommes en plein midi et la température avoisine surement les 35°. Nous nous réfugions dans les hauteurs du quartier Anatiofika, accroché au versant nord de l’acropole. Un léger vent rend l’air tout de suite plus respirable. Nous avons tout notre temps pour le dernier déjeuner à Athènes. 14h, nous repassons à l’hôtel chercher les valises et rejoignons l’abri bus pour l’aéroport. 1h plus tard nous enregistrons les valises et prenons notre mal en patience : l’avion ne décolle qu’à 18h20 pour Santorin. A l’arrivée (avec 30 mn de retard !!), la navette de l’hôtel prévenu la veille est bien là pour nous récupérer. Hôtel dans Fira, la ville la plus animée de Santorin. Nous nous en rendons compte très vite en allant diner. Il y a foule et une multitude de magasins, cafés, clubs et boites de nuit. Heureusement notre hôtel est un peu excentré. Nous devrions pouvoir dormir sans trop de gêne.

L'Acropole illuminée





Un nouveau candidat pour la garde présidentielle



Mikri Mitropoli


l'église de la Kapnikarea


La bibliothèque d'Hadrien


Place Avissinias



Le cimetière des Céramiques


mercredi 7 septembre 2011

A l'est de l'Acropole

9h45 : départ de l’hôtel après un copieux petit-déjeuner pris au calme. Nous avons redéfini le parcours pour la journée : seule contrainte horaire, la relève de la garde présidentielle par les evzones. Le palais se trouvant à 5 mn à pied de l’hôtel, nous sommes juste bien pour nous installer. Il n’y a que quelques badauds qui attendent tout comme nous. Mais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, 2 à 3 cars se garent le long du trottoir. Ils arrivent à la minute près pour le début de la parade et repartent aussi vite à la fin. La relève est assez drôle à voir, alliant rigueur militaire et cérémonial traditionnel. Ensuite, le but de la matinée : rejoindre et gravir la colline du Lycabette. Nous faisons un petit détour pour photographier l’Académie, l’Université et la Bibliothèque Nationale. Les 3 bâtiments de style néo-classique trônent magistralement entre 2 larges avenues. Ensuite l’ascension du Lycabette commence. Au sommet, une adorable petite chapelle toute blanche et surtout une vue magnifique de tout Athènes, et notamment de l’Acropole. Cela vaut le détour même sous 32°. Nous redescendons par le quartier Kolonaki, haut lieu du prêt à porter de luxe, des galeries d’art et des cafés chics. Puis nous passons devant le parlement pour rejoindre le stade panathénaïque. Il s’agit d’un stade en U de marbre blanc pouvant accueillir jusqu’à 65000 personnes et reconstruit en 1896, à l’identique de l’original stade antique (330 avant JC). Equipés d’un audio tour en français, nous faisons le tour du stade et de son histoire. C’est très intéressant et en plus, il n’y a quasi personne. Il est ensuite grandement temps d’aller déjeuner. Nous coupons par le jardin national pour rejoindre la Plaka, où il n’est pas difficile de trouver un endroit agréable. 15h30, fin de la pause déjeuner : ici, cela n’a vraiment rien d’extraordinaire…Nous nous remettons difficilement en marche et utilisons notre pass pour le site du temple de l’Olympion et de la porte d’Hadrien. S’ensuit une grande discussion pour déterminer le programme de la fin de la journée. Apres délibérations, nous optons pour le retour à l’hôtel à travers les ruelles de la Plaka. Nous ressortons à 19h30 pour rejoindre Pnika et assurer une photo de l’Acropole illuminée. Diner dans la Plaka.

La relève des evzones devant le palais présidentiel


L'Académie


La vue d'Athènes à partir de la colline du Lycabette


Le stade panathénaique 


Les champions


Le jardin national


La porte d'Hadrien


L'Olympion


Ruelle de la Plaka


Les merveilles d'Athènes


Pour info, les photos concernant la journée d’hier sont maintenant en ligne à la suite de l’article. Il était vraiment trop tard hier soir !
Ce matin, c’est 9h pour le petit déjeuner. La cafète de l’hôtel est  pleine, preuve que les touristes sont bien présents en Grèce. 9h30, nous sommes prêts pour quelques kilomètres à pied… Direction l’Acropole. Nous nous achetons chacun un pass à 12€, permettant la visite de 6 sites incontournables dans Athènes. Acropole, nous voilà. Et tous les autres aussi… On se croirait dans le métro parisien aux heures de pointe. Une fois le goulot d’étranglement de l’entrée passé, les gens se dispersent autour des différents monuments du site et l’air redevient plus respirable. Malgré l’augmentation constante de la température…On ne va pas se plaindre, le temps est idéal pour les photos. 2h30 plus tard, nous utilisons notre pass pour l’Antique Agora. Il y reste notamment le temple consacré à Heiphastos ( le Thiseo) ainsi que la magnifique galerie (la Stoa d’Attale) abritant aujourd’hui le musée de l’Agora.
Pause déjeuner dans la plaka : compter au minimum 1h30 pour ne pas passer pour des fous furieux. Juste à coté du petit resto, l’Agora Romaine. Rien d’exceptionnel, si ce n’est la Tour des Vents (et puis, c’est compris dans notre pass…) Nous redescendons le long des voies piétonnes vers la Colline des Muses, où se dresse le mausolée de Philopappos. Juste à coté, Pnika, qui offre une vue imprenable de l’Acropole perdu au milieu de la verdure.  Trop joli pour ne pas y revenir à la nuit tombée pour  la voir  éclairée. Il va falloir modifier le parcours prévu pour demain en conséquence.
Un peu cuits, nous décidons d’un commun accord de retourner à  l’hôtel en flânant par les ruelles de la Plaka. Evidemment, nous ne pouvons résister à l’appel d’une glace en terrasse. Le diner sera allégé en conséquence. Ce sera probablement une taverne typique, si nombreuses aux alentours de l’hôtel.



Le parthenon


Les cariatides de l'erechtheion


L’odéon d'Herode Atticus


Temple d'Hephaistos(le Thiseio)


La tour des vents


L'acropole vue de pnika

mardi 6 septembre 2011

La grèce antique

Que la nuit fut bonne ! Nous étions tous les 3 HS, à l’extinction des feux. Frais et dispos, nous quittons l’hôtel à 9h30 pour la visite du site archéologique. Il fait très beau et nous rendons compte aussi très vite, qu’il fait très chaud, en plein milieu des pierres. Heureusement les cyprès offrent par endroit l’ombre nécessaire à notre maintien en vie. Rapidement, le site devient plus bruyant et animé : les bus arrivent. L’endroit est suffisamment vaste pour accueillir tout le monde mais il faut faire preuve de patience et de diplomatie pour les photos. Il est 13h, nous terminons la visite extérieure. En route pour le musée. On se dit qu’on sera au frais et débarrassé d’un grand nombre de touristes partis déjeuner. Cela se révèle en partie vrai pour le frais ( le musée est bien climatisé), bien moins pour les visiteurs toujours aussi nombreux. On s’organise pour éviter les salles avec des groupes. Un peu plus d’1heure de visite très sympa car, à signaler, chaque vitrine ou objet a une description en français. Plus érudits que jamais, nous n’en oublions pas moins notre estomac. A la boutique du musée, nous trouvons 3 sandwiches, qui font tout à fait l’affaire, du moins emballés. Il faudra bien l’après-midi pour les digérer. Mais nous avons le temps d’ici le diner ! Nous reprenons la voiture pour rejoindre le cap Sounion à 70 km au sud d’Athènes et à 3h 30 de route de Delphes. Nous longeons la cote ouest et pouvons confirmer qu’il fait bon vivre en Grèce., pour qui aime la plage et la mer. Il fait 36° quand nous passons dans la banlieue d’Athènes ! Noius arrivons au Cap Sounion vers 18h. Le soleil illumine le temple de Poseidon . Aucun nuage dans le ciel bleu azur. Nous allons patienter jusqu’au coucher du soleil réputé sublime. 19h30, le soleil commence à décliner sur la mer et les gens à se masser sur les rochers. En effet, l’endroit est connu. 20h , c’est l’heure du diner. 3 moussakas avalées dans la taverne du village voisin et nous remontons en voiture pour revenir sur Athènes. Retour de la voiture à l’aéroport. Formalités vite expédiées. Mais surprise : tous les métros en direction d’Athenes sont annulés. Plan B : le bus. 1heure plus tard, nous sommes enfin dans notre chambre d’hôtel, non loin du palais présidentiel. Il reste juste à prendre les douches et faire le blog. Il est 23h30. On n’est pas encore couché…

Delphes



Cap Sounion