Boutons

jeudi 22 septembre 2011

Dernier jour


Bizarre pas trop d’ambiance ce matin. Pour la énième et dernière fois, nous refaisons les valises. Ce soir, nous serons à Héraklion. Le temps a changé. Il y a des nuages encore aujourd’hui. La fin de l’été aussi ici? 9h nous quittons l’hôtel pour les gorges de Sarrakine. Elles ne sont pas très longues mais soi-disant très impressionnantes car très acrobatiques. Le démarrage est calamiteux. Nous mettons plus d’1h30 à trouver l’entrée de la gorge. Heureusement que nous n’avons pas été aussi brillants tous les jours. C’est parti pour normalement 1h à 1h30 de traversée dans la gorge. Malheureusement nous sommes à peu près au ¾ quand nous rebroussons chemin. Impossible de trouver la solution pour passer un énorme rocher qui obstrue toute la gorge avec en plus 1metre de profondeur d’eau. Nous décidons de faire demi-tour, sécurité avant tout. Il est 12h30 quand nous revenons à la voiture. 1h30 à escalader, grimper, se faufiler donne faim. Direction Ierapetra pour la pause déjeuner face au port. En quelques minutes, le ciel se noircit et la pluie arrive. Mince pour notre dernier après-midi !. Nous remontons vers le Nord et retrouvons le soleil. Baignade  dans la baie d’ Istro. Nous apprécions les eaux transparentes mais surtout le sable blanc. Ca change des plages de galets. Pause glace à Agios Nikolaos : nous retrouvons avec plaisir notre adresse préférée. Le mauvais temps est arrivé aussi sur la cote nord de la Crête. Nous faisons route vers Héraklion sous la pluie. C’est moins triste finalement de partir demain !

La gorge de Sarrakine










La baie d'Istro et ses criques

Vue sur mer

Ça sent vraiment la fin et d’un commun accord, nous optons pour une journée pause. Pas de réveil, si ce n’est pour être dans le créneau du service du petit-déjeuner et ensuite chacun fait ce qu’il lui plait. Ce sera baignade,  farniente, lecture sur les transats autour de la piscine face à la mer. Même sans rien faire, le temps passe et il est l’heure de déjeuner. Gros effort pour se rendre à pied pour la 2nde fois de la semaine à la taverne Katerina à 300m de l’hôtel.  De retour, la sieste s’impose après un tel exploit…
18h, nous sommes tout étonnés d’être déjà en début de soirée. Nous nous préparons pour faire un tour et diner à Ierapetra, à 12km . Le temps s’est dégradé d’un coup, la mer est très agitée. Et il y a des éclairs. Nous longeons le port de Ierapetra. Beaucoup de tavernes, de bars et de magasins souvenirs. En revanche, il ne fait pas bon passer trop près de l’eau car la douche est vite arrivée. Les vagues viennent s’éclatera sur la promenade. Ierapetra n’est pas une ville très folichonne. Nous trouvons la taverne où nous avons décidé de diner sur les conseils du Routard. Le cadre est vraiment charmant mais nous sommes un peu déçus de la cuisine trop grasse et salée. C’est rare car nous avons toujours apprécié la cuisine cretoise, simple mais goutée. Bon le vin était bon, c’est déjà ça.  23h, nous rentrons à l’hôtel de Ferma pour la dernière fois.










mercredi 21 septembre 2011

La gorge de Perivolakia

L’idée de départ : prendre le bateau à Ierapetra pour l’ile de Chryssi. Départ 12h30, retour 18h. Ca paraît bien tentant sur le papier , mer transparente et sable blanc. Renseignements pris, c’est plein soleil pendant 5 heures. Il n’y a pas d’ombre sur l’ile et nous n’allons pas acheter un parasol à 3 jours du départ. Nous laissons tomber et partons pour une randonnée de 11kms dans les gorges de Perivolakia. La gorge est longue, plus de 3 kms mais ombragée. Nous arrivons sans trop de peine au village de Kato Perivolakia, en ayant rencontré en tout et pour tout 2 ou 3 Kri-Kri sauvages. Il est à peine midi, trop tôt pour faire la pause déjeuner à l’unique taverne. Nous nous promenons à travers les 2 ou 3 petites ruelles du village. C’est très mignon, mais faut quand même aimer vivre loin de tout. Nous décidons de repartir aussitôt. D’après les indications que nous avons, il ne faut pas reprendre la gorge en sens inverse mais suivre le chemin de crête qui offre de superbes paysages sur la montagne et la mer. Nous ne sommes pas déçus de notre choix ! Nous aurions été à l’ombre dans la gorge, nous nous retrouvons en plein soleil entre cailloux et arbustes épineux. Encore faut-il garder à l’œil les quelques pierres avec une marque rouge, ce sont elles qui donnent la direction pour rejoindre le niveau de la mer. Nous mettons l’heure et demie prévue mais avons les chevilles en vrac et sommes bon à essorer. 14H, pause déjeuner à la taverne la plus proche, l’Oasis, la bien nommée. Il est 15h quand rentrons à l’hôtel. Mer, piscine, on détend nos petits muscles. Pour le dîner pas besoin de prendre la voiture (Il vaut mieux d’ailleurs car nous avons pris l’apéro au raki, alcool local, un bon désinfectant) . 3 tavernes sont situées à proximité de l’hôtel. Pour faire marcher le commerce local, on change de cantine par rapport à la veille. Bon choix, voilà le raki offert en digestif. !!!

Dans la gorge de Perivolakia







Dans le village de Kato Perivolakia




Sur le haut des crêtes 



lundi 19 septembre 2011

La chapelle du crucifié


 Belle randonnée au programme de cette journée. 13,5 km du village d’Analipsi, à 15 minutes en voiture de l’hôtel, à la chapelle Stavroménos perchée au dessus du village de Pefki (altitude 612m). Grimpette dans l’air, c’est pour cela que dès 9h15, on attaque. Il faut traverser la gorge de Pfeki, le lit de la rivière est asséché mais la végétation typique y est bien présente (pins, lauriers-roses). Il nous faut presque 2h pour atteindre le village de Pefki accroché et coincé entre 2 montagnes. Mais nous ne sommes pas encore au bout. Il faut maintenant se farcir la partie la plus difficile du parcours : la montée à la petite chapelle. Rien que de lever les yeux au ciel et de la voir toute seule perchée sur sa montagne, on a les jambes coupées.  Il ne faudra pas compter se reposer à l’ombre car l’ascension se fait en plein cagnard. Il ya 1400m à partir du village pour y arriver. Le sentier est visible entre les cailloux et les touffes d’arbustes grillés par le soleil. Il nous faut 40 minutes pour arriver au sommet. Heureusement les derniers mètres ont été aménagés et dallés. Il faut quand même avoir de sacrés « trucs » à se faire pardonner pour  venir prier ici. Mais la vue nous ferait presque oublier notre état : panorama à 360° sur la montagne et la mer. Grandiose.
La descente vers le village pour la pause déjeuner nous donne des ailes. Une seule et unique taverne à Pefki, mais O combien indispensable. Apres 1 heure et demie de pause à l’ombre d’un gros poivrier, nous levons le siège. C’est un peu dur de remettre la machine en route… Mais nous descendons et cela est quand même bien plus facile que ce matin. A 16h, nous avons la voiture en point de mire. 17h, tout le monde est à la piscine de l’hôtel.  Diner tranquille aux alentours de l’hôtel. La nuit va être bonne…












dimanche 18 septembre 2011

Vers le sud



Surprise hier soir à l’hôtel : il y a un mariage crétois autour de la piscine. Nous y sommes cordialement invités mais n’avons pas vraiment les tenues adéquates . En revanche, nous participons à la fête lorsque nous revenons à l’hôtel après diner. C’est une boite de nuit dans la chambre ! Le crétois étant festif et noctambule, nous savons déjà que la nuit sera agitée. Petits yeux au réveil, avancé en plus d’un quart d’heure en raison de notre départ. Changement d’hôtel aujourd’hui avec un peu de route pour passer de la côte est à la côte sud. A 9H, nous quittons l’hôtel pour Zahros, point de départ de notre randonnée quotidienne. Nous empruntons la gorge des morts (des sépultures minoennes ont été retrouvées dans les grottes). Au bout d’une heure, nous débouchons dans le village de Kato Zakros. Pas spécialement envie de payer pour le site archéologique que nous apercevons à travers le grillage, mais en revanche, arrêt à la plage bordée de tavernes. Nous reprenons des forces après le retour par le même chemin. Le soleil tape fort et nous sommes bien contents d’arriver à la voiture pour 13H. Pause déjeuner dans une taverne tenue par une française. Direction la plage de Xerokambos. Après la baignade sieste pour tous les trois, histoire de récupérer de la nuit dernière. La route ensuite pour rejoindre notre dernier hôtel nous réserve des paysages d’une aridité extrême. C’est une route en lacets au milieu des montagnes de roches et des falaises. C’est très impressionnant. Nous retrouvons la vie et l’animation en arrivant sur le littoral. L’hôtel est moderne et rénové sauf le parking où nous avons laissé le dessous de notre voiture. Il va falloir se méfier. Le diner à l’hôtel règle le souci pour ce soir. 

La gorge des Morts







Plage de Kato Zahros



La route à partir de Xerokambos